Créé en 1999 par MM. BAUJARD et DEPLAT, titulaire d’une maîtrise en arts plastiques, le blason d’Abrest est le symbole de la commune.
Un arbre est situé au centre car l’origine d’Abrest est «Arboretum».
Le tracé bleu symbolise l’Allier qui partage la commune en deux parties avec d’un coté la tour de gué et de l’autre les Châteaux.
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Le nom d’Abrêt (du latin arbor, arbre) est mentionné pour la première fois en 1301 dans le Dictionnaire de M. Chazaud. Aujourd'hui orthographiée Abrest, la commune recense 2530 habitants. Ancienne paroisse du diocèse de Clermont, fortifiée à la fin du XVIe siècle, la commune actuelle s'étend sur les deux rives de l'Allier, ce qui est assez exceptionnel car en général, les rivières de cette importance servent de limite administrative. En son sommet, un ancien belvédère nommé "Hurlevents" vous offrira une vue panoramique sur le val d'Allier et les Monts d'Auvergne, (puy de Dôme et chaîne des Puys).
Le château des Chaussins date du XVe siècle. La construction de l’église date de 1793 ; quant à la mairie, elle a été construite en 1886.
Plusieurs sources d'eau chaude jaillissent sur la commune : les boues thermales servant aux applications dans les établissements de Vichy sont préparées à partir de la source du Dôme ; elles contribuent à soigner les rhumatismes et les affections de l'appareil digestif grâce à leurs particules d'argile chargées électriquement.
La superficie d’Abrest est de 1048 hectares ; ceci fait qu'Abrest est plus grand en superficie que la commune de Vichy et de St-Yorre. Sise entre 251 et 434 m d'altitude, Abrest est intégrée à la Communauté d'Agglomération Vichy Val d'Allier.
En vous promenant dans les rues d’Abrest, peut-être avez-vous remarqué le nom d’une rue, ou plutôt d’une impasse étonnante ? « L’impasse du vieux port » voici son histoire…
Au Moyen Âge, le seigneur d’Abrest assure la surveillance du trafic sur la rivière et du passage à gué reliant ses deux rives. Il doit mettre à la disposition de la population le matériel nécessaire au passage dans de bonnes conditions des personnes et des biens, notamment lorsque les eaux sont fortes. Un bail sous-fermage daté de 1724 expose les droits et devoirs du bailleur Pierre Prestre dit « l’Amiral, également fils de Louis Vigneron ». L’objet loué est le port bac, passage et tous les droits joints anciens et accoutumés appelés « le port d’Abrest » situé sur la rivière.
En 1841, dans un rapport sur la situation des bacs de l’Allier on lit : « Le passage d’Abrest situé à environ cinq kilomètres à l’amont de Vichy est un des plus importants de l’Allier ». C’est en effet le point de passage privilégié des habitants de la rive gauche qui désirent se rendre à Cusset ou à Vichy.
En 1895, le professeur Lecoq traverse la rivière à Abrest pour se rendre de Vichy à Haute-Rive visiter les sources minérales.
Lorsque les eaux sont basses, le passage à gué est possible, mais dangereux. En septembre 1824, Philippe Delora de Brugheat essaye de passer conduisant une voiture attelée de deux bœufs et chargée de sacs de blé. Le garde-champêtre trouve son corps immergé par les clous des roues de la « Barcelle ». Quelques années plus tard, en 1846, un enfant de dix ans venant de Serbannes, s’est noyé en tombant d’une branche posée sur le bras de l’Allier. Il s’agit donc d’un passage fréquenté mais dangereux. Il reste ouvert jusqu’en 1933.
Le port, dont le souvenir nous reste grâce à l’impasse du Vieux Port est très ancien et assez actif. Nous savons que plusieurs bateaux embarquent en 1725 des céréales à destination de Paris. Il est en pleine activité à la fin du XVIIème. La famille Bassot est constituée de cinq maîtres-charpentiers à bateaux qui sont présents à l’état-civil pendant une vingtaine d’années. Ils construisent les « Sapinières » qui conduiront la production locale vers les grandes villes des vallées de l’Allier et de la Loire.